Conférence finale du Digital Agroecology Cluster

La plupart des projets ont étudié les freins et les moteurs de la numérisation en agriculture et arrivent à des conclusions identiques à celles tirées au sein du living lab OccitANum. Dans les freins, on note :

• le coût des technologies,
• la complexité d’usage,
• des technologies inadaptées,
• le manque d’interopérabilité,
• le manque de connectivité
• le faible niveau de connaissances numériques des utilisateurs
• le manque de technologies adaptées aux fermes familiales

Les moteurs qui ont été identifié lors de cette conférence pour démocratiser la numérisation sont les suivants :

• l’identification,
• l’évaluation de technologies existantes,
• la co-création en mettant l’accent sur le co-design
• et l’innovation utilisateur centrée
• des plateformes sur lesquelles centraliser l’information sur ces technologies.

Deux projets ont particulièrement étudié des technologies numériques en usage : Path2DEA et D4AgEcol. Une table ronde a réuni des conseillers et des agriculteurs. La demande la plus pressante est de réduire le poids des tâches administratives avec des technologies de collecte de données plus adaptées. Une autre préoccupation était de mieux impliquer les agriculteurs dans la conception de technologies adaptées. Véronique Bellon Maurel est alors intervenue pour parler de l’expérience du MobiLab, lancée dans OccitANum par l’Institut Agro, une proposition qui a suscité beaucoup d’intérêt.

Enfin, deux représentants de la Commission Européenne ont présenté des données issues d’un rapport sur la prise en compte de la digitalisation dans la PAC et sur les appels à projets à venir. Préparons-nous !