Au sein de la 2ème étape, les participants ont analysé l’écosystème du dispositif.

Qu’est-ce que l’« analyse de l’écosystème » ?

L'objectif est de mettre en évidence la contribution spécifique des activités conduites dans le projet, ainsi que l’influence (facilitatrice ou bloquante) du contexte sur les activités du dispositif même. 
On parle d’« écosystème » pour définir l’ensemble des dynamiques internes ou externes au projet, régionales, nationales et internationales qui peuvent influencer le projet.

Des exemples de facteurs écosystémiques peuvent être l’influence des acteurs clés présents sur le territoire, ainsi que la promulgation d’une lois favorable ou contraire aux ambitions d’OccitANum, mais aussi des événements sanitaires globaux comme le Covid, qui a fortement impacté le dispositif et ses possibilités d’actions à sa naissance.

Le déroulement de l’atelier

L’atelier a été organisé selon une logique de World Café, en petits groupes, les participants devaient réfléchir à trois aspects fondamentaux de l’écosystème d’OccitANum :

1. Les possibles obstacles et leviers pour la réalisation des transformations souhaitées :  obstacles et leviers internes ou externes au projet, touchant toutes les sphères de la société (économique, politique, sociale, environnementale ou sur la santé) ;
2. Les acteurs clés pour la réalisation des transformations souhaitées : tous les acteurs au niveau territorial et régional qui pourraient avoir un intérêt pour les changements proposés par le projet, et une influence sur leur réalisation ;
3. Les projets « voisins » : à l’échelle régionale, nationale et internationale, il existe plusieurs projets qui touchent des thématiques proches à celles d’OccitANum, avec lesquelles le dispositif a (ou non) établi une collaboration. L’objectif était de les recenser et les classer selon le niveau de relation à établir avec eux (étroite et régulière, plus sporadique, aucune relation).

Cet exercice a permis aux membres d’OccitANum de faire un bilan sur les freins et leviers de ses actions, ainsi que sur son insertion dans l’écosystème. Grâce à la diversité de structures représentées autour de la table, il a été possible de conduire une analyse réaliste et multidimensionnelle, ainsi que de recenser énormément de directions pour des futures collaborations qui favoriserait le développement du dispositif comme la diffusion des technologies développées au sein de ces projets.

Contact :
Giulia Volpini, Doctorante INRAE UMR AGIR,
Courriel : giulia.volpini@inrae.fr